Perte du triple A : les Jeunes de Bayrou trouvent infantiles les réactions des gouvernant​s

14/01/2012 17:09

Les Jeunes Démocrates interpellent nos gouvernants suite à la dégradation de la note de la France par l’agence Standard and Poor's et Moody's ce vendredi 13 janvier 2012.

Voici plusieurs mois, voire année, que la France vit sous la pression constante des organismes de notation. Le couperet  tombe ce soir, avec la dégradation de la note française, et la perte de son triple A. Dès 2006, François Bayrou avait dénoncé l’impact d’une dette grandissante. Par manque de lucidité, ou déni de réalité, il a été dénigré.

Alors que cette nouvelle devrait appeler une réaction unie et ferme de notre classe politique, alors qu’une voix solide et claire devrait se faire entendre, les Jeunes Démocrates constatent que les « petites phrases », les commentaires visant tel ou tel camp, se multiplient au fil des heures.
Si cette décision fera grand tort à notre pays, la responsabilité de cette dégradation ne saurait incomber à la seule présidence de Nicolas Sarkozy ou à l’irresponsabilité présumée de l’opposition.     

Les Jeunes Démocrates refusent de voir leur génération naître et vivre sous la menace d’agences ou d’instances lointaines,immatérielles, et financières. Le politique doit reprendre sa place. Nous ne pouvons plus tolérer la prédominance  d’un système financier - impalpable ou abstrait- sur la réalité des citoyens.Comme l’indique Sophie Micollet, Vice-Présidente des Jeunes Démocrates à l’Economie et à l’Emploi, « Notre génération n’acceptera pas de payer les dégâts causés par nos aînés, nous ne serons pas la Génération Damoclès».

Une question simple se pose : à quoi rêvent les Jeunes Français ?Mille réponses pourraient être données, une seule les résume : à être libres. Libres de trouver l’emploi de leur choix, libres de vivre là où ils le souhaitent, libres de disposer de leur argent sans devoir rembourser par leurs impôts les erreurs du passé.
La France est une grande nation, digne et fière. Son histoire, sa culture, son industrie, son système éducatif,  et son système social, constituent tout autant de richesses que son cours de bourse. Elle ne saurait se résumer à une suite de lettres, avec deux ou trois A. Son économie bien que fragilisée reste solide et inspire encore confiance à ses principaux partenaires commerciaux, dont l’Allemagne.

La dégradation de la note française ne durera pas,  dès lors que nos gouvernants parviendront à faire abstraction de ce poids pour relever son économie. Cela ne sera pas possible sans une régénération du système productif et industriel, un soutien appuyé aux entreprises françaises – des TPE aux groupes internationaux, et un remodelage de son système fiscal.

Le politique doit reprendre sa place et sa noblesse. La confiance doit renaître. Les Jeunes Démocrates sont convaincus, plus encore aujourd’hui, que seul François Bayrou sera capable de relever ces défis.

 

François-Xavier Pénicaud
Porte-parole jeune de François Bayrou

Président des Jeunes Démocrates
 

Sophie Micollet
Vice-Présidente des Jeunes Démocrates à l'économie et à  l'emploi